Cette course mythique n'aura donc jamais été aussi longue, ni aussi dure. Les organisateurs ont décidé ainsi de rendre hommage à Alain Souzy, le traceur historique de l'épreuve, décédé l'an dernier.
"C'est l'année ou jamais"
Au programme donc, quelques nouveautés dénichées ici et là sur le parcours. Rapidement après le départ, il y aura 5 km totalement inédits entre Saint-Étienne et Sorbiers, avec "une route plus tranquille, plus bucolique, qui n'avait pas encore été empruntée", selon Michel Sorine, organisateur de l'événement.
Il y aura ensuite 4 km de nouveaux passages entre Sorbiers et Saint-Christo-en-Jarez. Puis un enchaînement inédit après Sainte-Catherine, avec le bois d'Arfeuille puis le signal de Saint-André-la-Côte (934m), point culminant de cette SaintéLyon.
"Il n'y a pas tellement matière à faire plus, souligne Michel Sorine. Pour ceux qui veulent faire une longue distance, c'est l'année ou jamais". L'an prochain, le parcours reviendra à une distance plus "raisonnable", aux alentours de 70-75 km.
En attendant, les 17.000 dossards ont trouvé preneur pour cette édition 2018. Cette année encore, sept formats de course sont proposés, en solo ou en relais, avec notamment la SaintExpress (44 km), la SaintéSprint (22 km) et la SaintéTic (12 km).
Côté météo, pas de neige à prévoir cette année ! Mais les chemins, déjà gras ces derniers jours, devraient être encore plus glissants dans la nuit de samedi à dimanche, avec de la pluie attendue par endroit, et donc pas mal de boue à prévoir !








