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ANTONOMASES : CES NOMS DE MARQUE QUE VOUS UTILISEZ AU QUOTIDIEN SANS LE SAVOIR

Jeudi 25 Janvier - 18:26

Paravy explique


Un frigo. - © Charles Kremenak/ Flickr / CC 2.0
Dans la chronique "Paravy explique" du jeudi 25 janvier 2024, on va évoquer les antonomases. Vous ne le savez peut-être pas, mais vous en utilisez tous les jours.


Parlons langue française et plus précisément des antonomases. Ce sont ces noms propres, qu'on utilise à la place de noms communs. C'est le cas par exemple des objets du quotidien qui finissent par prendre le nom des marques

L'un des plus connus, c'est le frigidaire, la célèbre marque de réfrigérateur (qui est devenu frigo avec le temps). 

On peut aussi citer le post-it, marque inventée aux États-Unis (et à l'origine assez insolite, souvenez-vous).

Au lieu de post-it, on pourrait plutôt dire : “Becquet partiellement enduit d'une colle qui permet de le décoller et de le repositionner”. Ça, c'est la définition qu'on trouve dans le Larousse par exemple. Bon ok, post-it, c'est quand même plus pratique…

Les exemples sont nombreux :

- Abribus (arrêt d'autobus équipé d'un abri pour les usagers)
- Cellophane (feuille transparente utilisée pour l'emballage)
- Karcher (nettoyeur qui projette de l'eau sous forte pression)
- Tupperware (récipient alimentaire en plastique)
- Cocotte-minute (autocuiseur)
- Dictaphone (magnétophone destiné à la dictée du courrier)
- Digicode (serrure électronique avec clavier à touches)
- Escalator (escalier mécanique)
- La fermeture-éclair (fermeture à glissière)
- Jacuzzi (bain à remous)
- Klaxon (avertisseur sonore)
- Kleenex (mouchoir)
- Mobylette (cyclomoteur)
- PC (ordinateur personnel)
- Scotch (ruban adhésif)
- Velux (fenêtre de toit)
- boules Quiès (bouchons d'oreille)
- Photomaton (machine à photographier)
- Sopalin (papier absorbant)

Bonne ou mauvaise chose pour les marques ?


Quand on cite le nom d'une marque pour désigner un objet, c'est généralement qu'elle a totalement dominé son marché ou qu'elle a même été précurseure. On peut se dire que c'est plutôt positif pour elle.

Eh bien pas vraiment ! Quand le nom d'une marque tombe dans le langage courant, elle risque de perdre son droit de propriété.

Pour faire simple : quand une marque est déposée, le propriétaire est tranquille pendant cinq ans. Ensuite, il faut le renouveler.

Mais si le nom de la marque tombe dans le langage courant, ça peut se corser. Le propriétaire doit donc rester vigilant et même se battre pour éviter ça.

Par exemple, une célèbre marque de chariot a fait condamner le journal Libération en 1997, pour avoir utilisé son nom dans un article.

Le quotidien a dû payer 50.000 francs de dommages et intérêts. Plus de 11.000 euros pour un chariot, vous avouerez que ça fait un peu cher. 

Retrouvez la chronique "Paravy explique" tous les mercredis à 19h40 sur Radio SCOOP.