L'un des plus connus, c'est le frigidaire, la célèbre marque de réfrigérateur (qui est devenu frigo avec le temps).
On peut aussi citer le post-it, marque inventée aux États-Unis (et à l'origine assez insolite, souvenez-vous).
Au lieu de post-it, on pourrait plutôt dire : “Becquet partiellement enduit d'une colle qui permet de le décoller et de le repositionner”. Ça, c'est la définition qu'on trouve dans le Larousse par exemple. Bon ok, post-it, c'est quand même plus pratique…
Les exemples sont nombreux :
- Abribus (arrêt d'autobus équipé d'un abri pour les usagers)
- Cellophane (feuille transparente utilisée pour l'emballage)
- Karcher (nettoyeur qui projette de l'eau sous forte pression)
- Tupperware (récipient alimentaire en plastique)
- Cocotte-minute (autocuiseur)
- Dictaphone (magnétophone destiné à la dictée du courrier)
- Digicode (serrure électronique avec clavier à touches)
- Escalator (escalier mécanique)
- La fermeture-éclair (fermeture à glissière)
- Jacuzzi (bain à remous)
- Klaxon (avertisseur sonore)
- Kleenex (mouchoir)
- Mobylette (cyclomoteur)
- PC (ordinateur personnel)
- Scotch (ruban adhésif)
- Velux (fenêtre de toit)
- boules Quiès (bouchons d'oreille)
- Photomaton (machine à photographier)
- Sopalin (papier absorbant)
Bonne ou mauvaise chose pour les marques ?
Quand on cite le nom d'une marque pour désigner un objet, c'est généralement qu'elle a totalement dominé son marché ou qu'elle a même été précurseure. On peut se dire que c'est plutôt positif pour elle.
Eh bien pas vraiment ! Quand le nom d'une marque tombe dans le langage courant, elle risque de perdre son droit de propriété.
Pour faire simple : quand une marque est déposée, le propriétaire est tranquille pendant cinq ans. Ensuite, il faut le renouveler.
Mais si le nom de la marque tombe dans le langage courant, ça peut se corser. Le propriétaire doit donc rester vigilant et même se battre pour éviter ça.
Par exemple, une célèbre marque de chariot a fait condamner le journal Libération en 1997, pour avoir utilisé son nom dans un article.
Le quotidien a dû payer 50.000 francs de dommages et intérêts. Plus de 11.000 euros pour un chariot, vous avouerez que ça fait un peu cher.
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