Une alternative aux prothèses et aux implants
Grâce à un anticorps monoclonal (molécules produites en laboratoire), les chercheurs auraient trouvé le moyen de désactiver le gène USAG-1, qui empêche la croissance de nos dents.
En premier lieu, ce traitement pourrait permettre de traiter les agénésies dentaires (absence d'une ou plusieurs dents permanentes à la naissance). Une maladie qui touche 1% de la population et qui pose des problèmes pour s'alimenter et bien parler.
Mais à terme, ce serait aussi une alternative aux implants et aux prothèses.
Des premiers tests sur les humains en 2024
Pour l'heure, le médicament n'a prouvé son efficacité que sur des animaux : notamment des souris et des furets, qui ont vu leurs dents repousser sans aucun effet secondaire majeur.
Les premiers tests cliniques sur des humains sont prévus dès 2024, pour confirmer l'efficacité du traitement et l'absence d'effet secondaire dangereux.
Ils concerneront d'abord des personnes de 30 à 64 ans (qui ont au moins une dent en moins), puis sur des enfants de 2 à 7 ans atteints d'agénésies et enfin des personnes qui n'ont aucune dent. Ces tests vont durer jusqu'en août 2025.
Si tout se passe bien, les chercheurs espèrent commercialiser ce médicament dès 2030.
Et pour les âmes enfantines, il y a peut-être un petit business à se faire avec la petite souris…
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