Les Gones s'inclinent à domicile face au Clermont Foot (1-2) en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Les choses ne vont pas en s'arrangeant pour l'OL qui retourne au piquet de la dernière place du classement (18e) avec 3 points. Clermont (17e) passe juste devant en décrochant sa première victoire de la saison au contraire de Lyon...
Après presque 10 journées de championnat, l'OL n'a gagné aucun match. C'est dire si l'avenir proche du club est préoccupant.
La prochaine rencontre est d'autant plus de taille : déplacement au stade Vélodrome pour défier l'Olympique de Marseille dimanche 29 octobre (20 h 45 heures) pour le "choc" de la 10e journée de Ligue 1.
45 premières minutes cauchemardesques...
Une fois de plus cette saison, la première période n'a pas été réussie pour les Gones. Ceux-ci ont même encaissés l'ouverture du score par un but très discutable.
À la 10e minute de jeu, l'attaquant de Clermont Muhammed Cham a ouvert le score en plaçant une tête imparable dans la cage vide d'Anthony Lopes battu. C'est l'action qui a amené cette réalisation qui fait beaucoup parler.
Avant d'avoir éliminé à trois reprises le défenseur de l'OL Dejan Lovren, le joueur de Clermont Shamar Nicholson a contrôlé le ballon de manière incertaine.
Au ralenti, une main semblait unanime aux yeux des supporters dans le stade qui ont grondé. Mais visiblement pas pour l'arbitre assisté de la V.A.R qui a tout de même accordé le but.
Ce fait de jeu n'excuse cependant pas une défense transparente des Gones accentuée par un mauvais placement défensif d'Henrique.
Fort mécontent de cette incompréhension, Fabio Grosso a même écopé d'un carton jaune dans la foulée (12'). Tout comme Dejan Lovren (18') et Henrique (32') au cours de la première période.
Le deuxième but de Clermont a également de quoi interroger sur le placement défensif des Gones. Seul à l'entrée de la surface et non couvert, le porteur de balle clermontois Yohann Magnin s'est essayé à une frappe lointaine.
Une tentative qui s'est logée dans la lucarne et où Anthony Lopes a été légèrement trop avancé de sa ligne pour espérer sauver quelque chose.
Même si une petite révolte lyonnaise s'est produit avant la pause, ça n'a pas été assez pour regagner les vestiaires avec un écart d'un but.
Alexandre Lacazette a notamment touché la barre transversale (42'). Mais c'est bel et bien Clermont qui a été devant au tableau d'affichage à la pause (0-2).
Tolisso pour redonner de l'espoir
L'entame de la seconde période a tourné en faveur de l'OL. Les efforts lyonnais se sont vus récompensés avec un brin de réussite peu de temps après la reprise.
Conscient d'une première période en deçà des attentes, Fabio Grosso a fait le choix de faire entrer trois nouveaux joueurs :
Ainsley Maitland-Niles a remplacé par Mahamadou Diwara, Paul Akouokou a pris la place d'Ernest Nuamah et Corentin Tolisso à la place de Rayan Cherki. Ce dernier changement en particulier aura été gagnant pour le coach italien.
Sur une frappe lointaine, Corentin Tolisso (52') a armé une frappe flottante déviée sur le joueur adverse Florent Ogier (1-2).
L'OL Stadium a exulté d'une envie de célébrer qui se faisait ressentir depuis plusieurs minutes. La fête n'aura pas duré longtemps.
Un espoir illusoire
Les joueurs de Fabio Grosso ont continué de maintenir leurs efforts après la réduction de l'écart par Corentin Tolisso. Le temps de quelques minutes seulement...
Pour causes, des offensives peu concrètes et un manque criant à passer par les côtés. Jeffinho (60') qui a vu sa tentative frôler le poteau et Mama Baldé (78') qui a buté à bout portant face au gardien peuvent notamment confirmer cette tendance.
La fin de la rencontre a été hachée et le public lyonnais s'est plusieurs fois agacé de voir les joueurs Auvergnats au sol.
Le cauchemar continue pour Lyon qui s'incline pour la sixième fois de la saison... neuf matchs sans victoire, une première depuis 50 ans à Lyon...
